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Cлово "BLOND"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 28, 31 августа, 2 сентября (9, 12, 14 сентября) 1850 г.
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2. Natalia Karpovna (Наталия Карповна)
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3. Une fin (Конец)
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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 28, 31 августа, 2 сентября (9, 12, 14 сентября) 1850 г.
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Часть текста: rendu le plus heureux des hommes 1 . Si vous saviez ce que c'est qu'une main amie qui vient vous chercher de si loin pour se poser si doucement sur vous! La reconnaissance qu'on en ressent va jusqu'a l'adoration. Que Dieu vous benisse mille fois! Je ne cesse de le prier de veiller sur votre vie - ce n'est pas en paroles que je le fais - je sens a chaque instant toute mon ame se soulever vers lui pour vous. J'ai bien besoin d'affection dans cet instant, je suis tellement isole ici. Aussi je ne saurais vous dire combien j'aime ceux que j'aime... et qui ont de l'affection pour moi. Jeudi J'ai ete force d'interrompre cotte lettre il y a trois jours, et je m'empresse de revenir a vous, aussitot que je puis le faire. Des affaires de famille, ou plutot des embarras de famille, en ont ete la cause. Je commence a croire que tout cela tire a sa fin; aussi ne vous en parlerai-je que quand j'aurai un resultat a annoncer bon ou mauvais. Je ne partirai pas d'ici sans laisser au moins mon frere dans une situation passable. J'ai fait en meme temps un petit voyage a 30 verstes d'ici; je suis alle voir une do mes "anciennes flammes", dont c'etait la fete 2 ....
2. Natalia Karpovna (Наталия Карповна)
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Часть текста: est pâle dans cette figure, les yeux, les cheveux, et jusqu’aux dents; mains potelées, onglrès très courts, taches de rousseur 3 . Toujours affairée, agitée, comme le sont souvent les gens qui ont été réellement malheureux. Petite fortune, vit à la campagne dans sa propre maison — a un jardin qu’elle soigne pour ses fruits (Hangar de ma tante). 4 Parle vite en bredouillant un peu. Bonté parfaite, crédulité, timidité. Ne vit que dans le souvenir 5 de son fils, qu’elle ignore être mort ou vivant. N’est plus très religieuse depuis qu’elle a cru remarquer que cela ne servait à rien. Dans les meilleurs termes avec ses ci-devant paysans avec lesquels elle aime à converser pendant des heures. N’a que peu [de robes] d’amis, et pourtant est très affectueuse, mais, que voulez-vous? elle est pauvre. Porte toujours les mêmes robes, fripées, étroites, et à peu près de la couleur de son visage. S’arrange à chaque instant son petit chignon pas plus gros qu’une pomme. N’a ni chiens, ni chats, ni oiseaux: on n’a pas le temps d’aimer tout ça. Va souvent seule dans une petite voiture traînée par un vieux petit cheval, qu’elle aime assez. Veuve depuis longtemps. No. 2 P. A. Pavel Andréitch. 27 ans. Assez grand de taille, voûté, la poitrine rentrante, léger tremblement dans les mains — il a joui de la vie celui-là. Visage long, sallow 6 , cheveux gras, tombant en désordre sur le front; maigre, malpropre, vêtements négligés, c’est le fils de No. 1. Expression de bonté presque semblable à celle de sa mère, mais avec une nuance de folie et de violence. Se...
3. Une fin (Конец)
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Часть текста: s’est éteinte, ou à peu près, en Russie; cependant je crois en avoir encore rencontré un, et cet individu m’a semblé assez original pour m’engager à en donner une idée à mes lecteurs. C’était au mois de juillet, en pleines chaleurs, à cette terrible époque de l’anaée que les paysans ont surnommée les souffrances. Voulant garantir et mon cheval et moi-même de la chaleur qui nous accablait, je m’étais abrité sous le large auvent d’une auberge de grand chemin dont je connaissais bien le propriétaire, un ci-devant dvorovoï, serf d’un seigneur. Dans sa jeunesse, il avait été un garçon maigre et chétif; maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il s’était fait une fortune assez rondelette, sans exciter ni soupçon ni haine, chose rare chez nous. J’avais demandé un samovar et du thé, boisson aussi rafraîchissante pendant la canicule qu’elle est réchauffante pendant les plus grands froids de l’hiver. Alexieïtch (l’on nommait ainsi mon hôte) s’était assis à côté de moi pour prendre une...