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Cлово "BRUTAL"


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1. Natalia Karpovna (Наталия Карповна)
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2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 4, 6 (16, 18) февраля 1853 г.
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3. Une fin (Конец)
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1. Natalia Karpovna (Наталия Карповна)
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Часть текста: yeux, les cheveux, et jusqu’aux dents; mains potelées, onglrès très courts, taches de rousseur 3 . Toujours affairée, agitée, comme le sont souvent les gens qui ont été réellement malheureux. Petite fortune, vit à la campagne dans sa propre maison — a un jardin qu’elle soigne pour ses fruits (Hangar de ma tante). 4 Parle vite en bredouillant un peu. Bonté parfaite, crédulité, timidité. Ne vit que dans le souvenir 5 de son fils, qu’elle ignore être mort ou vivant. N’est plus très religieuse depuis qu’elle a cru remarquer que cela ne servait à rien. Dans les meilleurs termes avec ses ci-devant paysans avec lesquels elle aime à converser pendant des heures. N’a que peu [de robes] d’amis, et pourtant est très affectueuse, mais, que voulez-vous? elle est pauvre. Porte toujours les mêmes robes, fripées, étroites, et à peu près de la couleur de son visage. S’arrange à chaque instant son petit chignon pas plus gros qu’une pomme. N’a ni chiens, ni chats, ni oiseaux: on n’a pas le temps d’aimer tout ça. Va souvent seule dans une petite voiture traînée par un vieux petit cheval,...
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 4, 6 (16, 18) февраля 1853 г.
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Часть текста: qu'il le fasse resolument et sans attendre une amelioration, qui ne pourrait etre que passagere. - S'il part - irez-vous a Moscou 3 ?-- Je m'imagine que vu le succes triomphant de votre reappearance -- on va vous faire de belles offres pour la saison suivante - les accepteriez-vous 4 ? Je crois que ce serait desirable sous le point de vue financier - mais avec qui viendriez-vous? - Je ne suis, helas! que trop desinteresse dans cette question, car au train dont vont les choses, je ne vois pas la moindre possibilite de quitter ma retraite avant deux ou trois ans - on vient de me refuser la permission de visiter mes propres biens situes dans les gouvernements limitrophes a celui d'Orel. - Je crois du reste vous en avoir parle. - Je vous avoue qu'en general, je me preoccupe fort peu de mon avenir - il ne m'interesse guere - ce n'est qu'un espace de temps, qui me fait l'effet d'une steppe. Je ne sais si je vous ai dit que l'un de mes voisins possede un assez bon et nombreux orchestre sous la direction d'un excellent maitre de chapelle allemand du nom d'Amtsberg 5 . - Ces musiciens jouent vraiment bien - leur repertoire est immense - ils executent toute la musique classique - et puis - ce qu'il y a de remarquable chez eux - c'est l'unanimite de leur jeu, l'identite de coloris et de nuances. - Il n'y a du reste rien...
3. Une fin (Конец)
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Часть текста: au mois de juillet, en pleines chaleurs, à cette terrible époque de l’anaée que les paysans ont surnommée les souffrances. Voulant garantir et mon cheval et moi-même de la chaleur qui nous accablait, je m’étais abrité sous le large auvent d’une auberge de grand chemin dont je connaissais bien le propriétaire, un ci-devant dvorovoï, serf d’un seigneur. Dans sa jeunesse, il avait été un garçon maigre et chétif; maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il s’était fait une fortune assez rondelette, sans exciter ni soupçon ni haine, chose rare chez nous. J’avais demandé un samovar et du thé, boisson aussi rafraîchissante pendant la canicule qu’elle est réchauffante pendant les plus grands froids de l’hiver. Alexieïtch (l’on nommait ainsi mon hôte) s’était assis à côté de moi pour prendre une tasse de thé que je lui avais offerte par courtoisie et qu’il avait acceptée par politesse. Nous causions des récoltes qui s’annonçaient bien, de la fenaison qui s’était heureusement terminée, et de quelques cas isolés de peste bovine, quand tout à coup Alexieïtch, posant la main sur la visière de sa casquette comme pour la prolonger, s’écria: — Ah! ah! voici notre oiseau de proie qui arrive! On...