Поиск по творчеству и критике
Cлово "GOURMAND"


А Б В Г Д Е Ж З И Й К Л М Н О П Р С Т У Ф Х Ц Ч Ш Щ Э Ю Я
0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Поиск  
1. История одного города. Издал М. Е. Салтыков. С. -Петербург, 1870
Входимость: 2. Размер: 15кб.
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 23 декабря 1847 (4 января 1848) г.
Входимость: 1. Размер: 23кб.
3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 29 декабря 1848 (10 января 1849) г.
Входимость: 1. Размер: 10кб.

Примерный текст на первых найденных страницах

1. История одного города. Издал М. Е. Салтыков. С. -Петербург, 1870
Входимость: 2. Размер: 15кб.
Часть текста: History Of A Town Edited by M. E. Saltykoff, St. -Petersburg, 1870 This is a book which in spite of its eccentricity, an eccentricity even running somewhat into caricature, will not only be read with pleasure by lovers of humour and of satirical verve, but will doubtless be taken into consideration by the future historian of the changes through which the face of Russian society has passed during the last hundred years. Its author, who usually writes under the name of Stchedrine, but whose real name is Saltykoff (a descendant, by the way, of the ancient family of Moscow Boyars of that name), after having, like many other writers suspected of propagating liberal opinions, undergone his time of persecution and of exile under the Emperor Nicholas, acquired a great deal of popularity by the publication, some fifteen years ago, of a series of sketches called Scenes of Provincial Life (Gubernskie Ocherki) , in which he lashed with indomitable vigour the numerous abuses then current under the name of Government and Justice. Saltykoff’s...
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 23 декабря 1847 (4 января 1848) г.
Входимость: 1. Размер: 23кб.
Часть текста: de prier Mr Leon de faire le mien au crayon 1 . Also, willkommen in Berlin 2 . Je sais ou vous demeurez; ce n'est pas loin des Brandenburger Thor. Pardon de la liberte grande que je vais prendre en parlant de votre appartement, mais pourquoi certains endroits que l'on ne nomme qu'en anglais, probablement parce que les Anglais sont le peuple le plus decent en paroles, pourquoi ces endroits sont-ils exposes a l'inclemence des saisons et a la rigueur de l'air? Prenez-y garde, je vous en prie, et remediez-y: c'est plus dangereux que cela ne parait au premier coup d'oeil par ce temps de grippe et de rhumatismes. Vous allez joliment vous moquer de moi et des matieres dont je remplis ma lettre, mais je vous assure que j'en ai eu l'esprit frappe. Je vous vois d'ici sourire en relevant l'epaule droite et inclinant la tete du meme cote (c'est un geste qui vous est familier et que je ne vous conseille pas d'abandonner, car il est tres joli, surtout quand il est accompagne d'une certaine petite moue...), je vois s'epanouir la grosse barbe rousse de l'ami Millier... Ainsi, vous avez debute par "La Juive" 3 . Ce seul nom de "Juive" evoque en moi une foule de figures et de souvenirs: Mr Kraus, avec ses dents superposees, son ricanement et ses doigts couleur mine de plomb, Mr Lange, si mielleux, si reserve, si tendrement emu par son propre merite, les epoux Pille-au-Nid 4 , le gros Mr de Dalmatie, etc., etc. Savez-vous, Madame, qu'il faut que vous agrandissiez cette annee "le cercle de vos connaissances"? Et a propos, Mme Isabella [est-elle venue vous lamer los zapatos? (Ah! ecoutez, n'allez pas permettre a Mr Truhn de ...
3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 29 декабря 1848 (10 января 1849) г.
Входимость: 1. Размер: 10кб.
Часть текста: vous avoue que je m'ennuie un peu a Versailles - mais j'y tiendrai bon. Je traduis 1 , je lis Saint-Simon 2 , je me promene, je vais au cafe lire les journaux - et deja les habitues, vieux bourgeois caducs, qui le premier jour me regardaient en-dessous et de cote, comme le font d'habitude les sangliers accules dans les tableaux de chasse - commencent a me soulever leurs chapeaux. Je les vois faire leurs interminables parties de domino entrecoupees aux memes endroits par les memes plaisanteries - a un sou le cent! - et je me demande ce que c'est que la vie, dirait M. Victor Hugo 3 . Non, je ne me demande rien, je regarde ces "plantes bulbeuses", et leur air de tranquillite inalterable et simplement bete m'inspire une espece d'ennui resigne - c'est aussi du chloroforme, cela... qu'on vienne m'extraire une molaire!   Vous attendez-vous a ce que je vous dise quelque chose de Versailles?, oui? En bien, vous serez attrapee. Vous connaissez mon culte de l'imprevu, et ici je ne saurais dire que des choses usees jusqu'a la corde et que tout le monde a entendu et repete mille fois. Du reste, avec les mots suivants, que je vais vous ecrire: "grandeur, solitude, silence, statues blanches, arbres nus, fontaines glacees, grands souvenirs, longues avenues desertes" - avec ces mots que vous remuerez comme les pierres d'un kaleidoscope - avec votre imagination et votre esprit (oh, oh!) vous serez parfaitement en etat de vous dire a vous-mem-e tout ce que j'aurais pu vous ecrire, et mille millions de fois mieux encore (j'ai hate d'ajouter ces dernieres paroles, car...