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Cлово "INSOLENCE"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 17, 18, 19, 20 апреля (29, 30 апреля, 1, 2 мая) 1848 г.
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2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 1, 3, 5, 8 (13, 15, 17, 20) января 1851 г.
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3. Une fin (Конец)
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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 17, 18, 19, 20 апреля (29, 30 апреля, 1, 2 мая) 1848 г.
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Часть текста: ma foi - elle deviendra ce qu'elle pourra. On fera son possible. - Je vous dirai donc, Madame, que tous ces jours-ci il a fait un temps brumeux, maussade, froidiuscule, pour ne pas dire froid, pleurni cheur et maladif - very gentlemanlike, en un mot c'est-a-dire atroce. J'attendrai un soleil plus propice pour aller a Fontainebleau; jusqu'a present nous n'avons eu qu'un genuinu English sun, warranted to produce a gentle and comfortab-l'e beat. Cependant cela ne m'a pas empeche d'aller hier a l'Exposition. Savez-vous que dans toute cette grande diablesse d'Exposition il n'y a qu'une petite esquisse de Delacroix qui m'ait veritablement plu? "Un lion qui devore une brebis dans une foret". Le lion est fauve, herisse, superbe, il s'est bien commodement couche, il mange avec appetit, avec sensualite, avec toute tranquillite d'esprit; et quelle vigueur dans le coloris, ce coloris sale et chaud, tachete et lumineux a la fois, qui est particulier a Delacroix. - Il y a aussi deux autres tableaux de lui: "La Mort de Valentin" (dans "Faust") et "La Mort du Christ", deux abominables croutes - si j'ose m'exprimer ainsi. Du reste - rien. Quelle triste exposition pour inaugurer la Republique 1 ! Le soir j'ai ete voir les "Cinq sens", ballet. C'est inimagi-nablement absurde. Il y a entre autres une scene de magnetisme - (Grisi magnetise Mr Petitpa pour lui faire naitre le sens du gout) - qui est quelque chose de colossal en fait de stupidite. Il y avait beaucoup de monde; on a beaucoup applaudi. Grisi a fort bien danse en effet. - Mais c'est ennuyeux, un ballet. Des jambes, des jambes et puis des...
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 1, 3, 5, 8 (13, 15, 17, 20) января 1851 г.
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Часть текста: 15, 17, 20) января 1851. Москва  Moscou. Lundi 1/13 janvier 1851. Bonjour, chere et bonne Madame Viardot, theuerste, liebste Freundinn! Je ne veux pas commencer mon annee sans invoquer ma douce et chere patronne et sans appeler sur elle toutes les benedictions du ciel. Helas! Se peut-il que toute cette annee s'ecoule sans que j'aie le bonheur de vous revoir? C'est une idee bien cruelle et a laquelle il faut cependant que je m'habitue... Nous avons passe la soiree d'hier chez un de mes amis, et quand minuit a sonne, vous vous imaginez bien a qui j'ai mentalement porte mon toast! Tout mon etre s'est elance vers mes amis, mes chers amis de la-bas... Que le ciel veille sur eux et les garde!.. Mon coeur est toujours la-bas, je le sens. A demain. Il faut que je sorte, j'ai quelques visites a faire. J'ai une foule de choses a vous communiquer. Ce n'est pas sans raison que je suis reste si longtemps a Moscou. J'ai mene a bonne fin une entreprise assez difficile et delicate. Je vous parlerai de tout cela demain. Aujourd'hui soir, on donne une de mes comedies manuscrites chez la comtesse...
3. Une fin (Конец)
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Часть текста: tout le monde le dit, la race des tyranneaux s’est éteinte, ou à peu près, en Russie; cependant je crois en avoir encore rencontré un, et cet individu m’a semblé assez original pour m’engager à en donner une idée à mes lecteurs. C’était au mois de juillet, en pleines chaleurs, à cette terrible époque de l’anaée que les paysans ont surnommée les souffrances. Voulant garantir et mon cheval et moi-même de la chaleur qui nous accablait, je m’étais abrité sous le large auvent d’une auberge de grand chemin dont je connaissais bien le propriétaire, un ci-devant dvorovoï, serf d’un seigneur. Dans sa jeunesse, il avait été un garçon maigre et chétif; maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il s’était fait une fortune assez rondelette, sans exciter ni soupçon ni haine, chose rare chez nous. J’avais demandé un samovar et du thé, boisson aussi rafraîchissante pendant la canicule qu’elle est réchauffante pendant les plus grands froids de l’hiver. Alexieïtch (l’on nommait ainsi mon hôte) s’était assis à côté de...