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Cлово "KREMLIN"


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1. Une fin (Конец)
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2. Речь на международном литературном конгрессе 5/17 июня 1878 г.
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1. Une fin (Конец)
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Часть текста: sa jeunesse, il avait été un garçon maigre et chétif; maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il s’était fait une fortune assez rondelette, sans exciter ni soupçon ni haine, chose rare chez nous. J’avais demandé un samovar et du thé, boisson aussi rafraîchissante pendant la canicule qu’elle est réchauffante pendant les plus grands froids de l’hiver. Alexieïtch (l’on nommait ainsi mon hôte) s’était assis à côté de moi pour prendre une tasse de thé que je lui avais offerte par courtoisie et qu’il avait acceptée par politesse. Nous causions des récoltes qui s’annonçaient bien, de la fenaison qui s’était heureusement terminée, et de quelques cas isolés de peste bovine, quand tout à coup Alexieïtch, posant la main sur la visière de sa casquette comme pour la prolonger, s’écria: — Ah! ah! voici notre oiseau de proie qui arrive! On ne pouvait parler d’animaux malades sans voir...
2. Речь на международном литературном конгрессе 5/17 июня 1878 г.
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Часть текста: Parlant ici au nom de mes compatriotes, les delegues russes, je me hБte de vous rassurer en m'engageant a ne prononcer que de courtes paroles. Je me bornerai a un rapprochement significatif, qui prouvera des relations constantes entre nos deux peuples et la grande influence que le genie de la France a exercee de tous temps sur la Russie. Je prends trois dates eloignees chacune d'un intervalle de cent ans. Il y a deux cents ans, en 1678, nous n'avions pas encore de litterature nationale. Nos livres etaient ecrits en vieux slavon, et la Russie pouvait compter a bon droit parmi les nations a demi barbares, tenant autant a l'Europe qu'a l'Asie. Peu de temps avant cette annee, le tsar Alexis, deja touche par le souffle de la civilisation, avait fait construire au Kremlin de Moscou un theБtre, sur lequel se donnerent des drames spirituels dans le genre des mysteres, ainsi qu'un opera venu d'Italie: Orphee. -- Ce theБtre, il est vrai, fut ferme apres sa mort; mais une des premieres pieces qui servirent a l'inauguration de la scene restauree fut le Medecin malgre lui, de votre Moliere, dont la traduction passe pour Йtre l'oeuvre de la grande-duchesse Sophie, fille du tsar Alexis et regente de Russie pendant la minorite de son jeune frere, devenu par la suite Pierre le Grand. Sans doute, les spectateurs d'alors ne virent qu'un amuseur dans l'auteur du Misanthrope; mais nous, nous sommes heureux de rencontrer ce grand nom des l'aube de notre civilisation naissante. Cent ans plus tard, quand cette litterature s'essayait a vivre, en 1778, l'auteur de nos premieres comedies vraiment originales, von Vizine, assistait, a Paris, au triomphe de Voltaire a la...