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Cлово "ENTRAIN"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 1, 3, 4, 5, 8, 9 (13, 15, 16, 17, 20, 21) декабря 1850 г.
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2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 4, 5(16, 17) июня 1867 г.
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3. Тургенев И. С. - Виардо Полине иЛуи, 10 (22) июля 1847 г.
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4. Une fin (Конец)
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Примерный текст на первых найденных страницах

1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 1, 3, 4, 5, 8, 9 (13, 15, 16, 17, 20, 21) декабря 1850 г.
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Часть текста: mais je puis le dire sans exageration - je n'ai pas cesse un seul instant de penser a vous, ma bonne, douce et genereuse amie - et a la petite Pauline. - Je vous le dis - l'idee de la savoir entre vos mains me la rend chere - elle a raison de vous appeler maman - c'est vous qui en ferez ma fille pour de vrai. J'attends avec impatience une seconde lettre - elles viennent bien tard a Moscou - pour voir si l'impression favorable qu'elle parait vous avoir faite - s'est soutenue. - Pourvu que son coeur grandisse bien vite... J'aime a me le figurer dans le creux de votre main. Sie wissen warum. Mein Leben und mein Herz sind auch da wie friiher. Sie haben es nicht fallen lassen, nicht wahr? Que Dieu benisse mille fois votre chere tete - et comment vont vos yeux? On est tres aimable cette annee-ci pour moi a Moscou - et si je voulais, j'irais partout - mais je n'en ai nulle envie. Je vois fort peu de monde - la comtesse Sailhas d'abord - Stchepkine et son fils. - Cette comtesse est une Russe mariee a un Francais, qu'un duel a force de retourner dans son pays. - Elle est spirituelle, bonne, franche; elle a dans ses manieres quelque chose qui vous rappelle - nous sommes de grands amis. - Elle a vecu dans le monde et s'en est retiree. - Elle n'est pas jeune, elle n'est pas jolie - mais elle inspire de la sympathie en vous mettant a l'aise de prime abord....
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 4, 5(16, 17) июня 1867 г.
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Часть текста: dans les mains de Grigorowitch, qui, après avoir déclaré à ma fille qu'il était le meilleur cicerone qu'on pût rêver et que c'était lui qui pilotait les rois et les princes à travers l'exposition 3 , s'est mis à nous remorquer à toute vapeur. Cette course effrénée a duré cinq heures. Mes pieds n'en pouvaient plus, j'étais complètement ahuri par ce tohu-bohu de machines, meubles, diamants, émeraudes grosses comme des melons, étoffes de toutes couleurs, cristaux, armes, palais t kiosques, poteries, porcelaines, chevaux, chiens, tableauxj statuesj Chinois et Chinoises, enseignes, waterclosets (j'y suis entré quatre fois - j'ai ce qu'avait le lièvre ou plutôt le fils du lièvre dans ma chanson) etc., etc., etc. 4 Après-demain je retournerai seul à l'Exposition et je ne verrai que ce que je voudrai. Sur tout ce tourbillon ont surnagé deux choses: les tableaux de Meissonier, qui est certe à présent le premier peintre du monde 5 - et la superbe exposition de peinture de Bavière. Zulouf"avait raison - ils battent tous les autres - ces diables de Bavarois - ah! et puis encore une admirable toile espagnole - des cardinaux dans la Salle Sixtine 7 . Le reste { Далее в подлиннике следует рисунок, изображающий пачкотню. }  Voilà l'impression exacte. Il y avait une foule monstrueuse - et ce torrent de figures généralement insignifiantes, joint au flux de paroles que Grigorowitch m'injectait sans cesse dans l'oreille gauche, m'a véritablement anéanti. Puis nous sommes revenus en toute hâte chez le papa Bruère, où j'ai dû subir un repas de famille - avec des parents ridicules venus de Mans, comme Mr de Pourceaugnac 8 , des conversations inénarrablement bourgeoises et...
3. Тургенев И. С. - Виардо Полине иЛуи, 10 (22) июля 1847 г.
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Часть текста: serviteur. "I Masnadieri", ce sont "Les Brigands" de Schiller tronques et mutiles; aussi quelle idee d'aller prendre le sujet d'un libretto dans un drame aussi mal bati, d'un drame qui n'est interessant que comme le pressentiment poetique, mais vague de ce que la Revolution allait realiser. La-dessus, vous sentez bien qu'on pourrait facilement dire de ces choses qu'on est convenu de nommer profondes a propos de la difference du caractere national chez les Francais et chez les Allemands, mais je prefere attendre, comme le lapin. Ainsi donc, imaginez-vous "Les Brigands" de Schiller en quatre actes 2 , entremeles de quelques incongruites modernes. Lablache faisait le pere; je n'ai jamais vu de plus magnifique figure de vieillard; Gardoni - le bon Moor; Goletti {A propos, Coletti n'est pas deja si fameux; il a une voix forte, mais lourde et molle.} - le mechant..., Mlle Lind - Amalia. Pour la musique, imaginez-vous tout ce qu'il y a de plus commun, de plus rebattu dans Verdi; du bruit, du tapage (avec les choeurs que vous savez), une cabaletta dans le genre (mais moins bien) c'e la derniere des "Lombar-di" 3 , la seule chose qu'on ait l'ait repeter, des duos unisono, des allegro acceleres, des choeurs chantes, des fragments de walse, du Verdi enfin, mais du plus mauvais. Les Verdistes (c'est-a-dire les Italiens) qu'il y avait dans la salle faisaient fureur, mais tous leurs...
4. Une fin (Конец)
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Часть текста: maintenant c’était un gros bonhomme bien ventru, à la chevelure encore touffue mais grisonnante, aux grosses mains dodues, au cou de taureau. Il portait généralement un mince caftan, retenu par une étroite ceinture en galon de soie; pas de bas aux pieds ni de cravate au cou; la chemise était flottante au-dessus d’un pantalon en velours de coton noir. Grâce à son intelligence, il s’était fait une fortune assez rondelette, sans exciter ni soupçon ni haine, chose rare chez nous. J’avais demandé un samovar et du thé, boisson aussi rafraîchissante pendant la canicule qu’elle est réchauffante pendant les plus grands froids de l’hiver. Alexieïtch (l’on nommait ainsi mon hôte) s’était assis à côté de moi pour prendre une tasse de thé que je lui avais offerte par courtoisie et qu’il avait acceptée par politesse. Nous causions des récoltes qui s’annonçaient bien, de la fenaison qui s’était heureusement terminée, et de quelques cas isolés de peste bovine, quand tout à coup Alexieïtch, posant la main sur la visière de sa casquette comme pour la prolonger, s’écria: — Ah! ah! voici notre oiseau de proie qui arrive! On ne pouvait parler d’animaux malades sans voir...