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Cлово "FLORIN"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 6, 7 (18, 19) февраля 1867 г.
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2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 18(30) ноября 1863 г.
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3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 3 (15) июня 1868 г.
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Примерный текст на первых найденных страницах

1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 6, 7 (18, 19) февраля 1867 г.
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Часть текста: déjà à voyager. Enfin il n'est pas dit que je sois voué à la goutte à tout jamais!! En attendant, prenons patience. J'ai reèu une lettre très raisonnable du jeune homme que j'ai envoyé à Spasskoïé et dont je veux faire mon intendant 2 . Il n'y a pas eu mauvaise foi dans la gestion de mon oncle - c'est évident, mais routine et négligence. Tout peut encore se réparer et mon oncle semble se calmer un peu. Si cela s'arrange d'un côté, cela cloche de l'autre. Voilà ma fille qui m'écrit qu'elle continue d'être au mieux avec son mari, mais que les affaires semblent se gâter. Je crois comprendre, à travers ses réticences, que la fabrique ne rapporte rien - et que l'argent qu'on y a enfoui pour changer les fourneaux, etc. n'a aucune intention de germer 3 . C'est un malheur, mais beaucoup moins grand que celui de Louise 4 par exemple: - après tout, le revenu de sa dot doit lui suffire pour vivre confortablement. Malheureusement, il paraît qu'on Га un peu entamée. Louise est un peu moins sombre, ; mais du reste... man bleibt doch immer was man ist 5 . Elle doit s'ennuyer beaucoup ici - elle en a du moins l'air: mais elle savait bien qu'elle venait à Bade en hiver. Vous ai-je dit que j'ai traité avec l'architecte de Mme Merck, Mr Armbruster, pour le rearrangement de ma maison? Elle me coûtera quelque chose comme 1500 à 2000 florins 6 . Oh! affreux coquin de Mr Olive! Et dire que je ne puis lui causer aucun désagrément! C'est surtout le travail du plombier qui ne...
2. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 18(30) ноября 1863 г.
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Часть текста: des mesures pour que de pareilles bêtises ne se renouvellent plus. Les lenteurs de mon oncle y sont pour beaucoup - mais vous imaginez-vous Feth gardant cet argent pendant cinq semaines -- et finissant par me l'envoyer à trois mois de date et par un banquier de Moscou, parfaitement inconnu? Et tout cela parce que - comme il me l'écrit: "Comment envoyer à Bade une traite sur Paris? Il faudrait donc vous obliger de faire le voyage de Paris? - Et à Francfort on vous aurait payé en florins, ce qui vous aurait gêné?" 2 Voilà où l'on en est en Russie! Pour que le plaisir soit complet, mon rhume est devenu une grippe. Je vais mieux aujourd'hui, mais je ne pourrai sortir que demain! - Voici donc trois jours complètement perdus - et mon arrivée à Bade retardée d'autant. - Vous dire combien cela m'est agréable - est, je crois, superflu,-- Si le diable ne s'en mêle, je quitterai ce charmant Paris jeudi matin pour arriver à 10 heures du soir à Bade. - Je n'ai pu voir qui que ce soit - ni les Tourguéneff ni Mme Delessert ni Mme Duloup; la visite à l'ambassadeur 3 , etc. tout cela est remis. - Les princes Troubetzkoï et Orloff sont venus me voir: ils sont revenus de Bellefontaine et installés rue de Clichy. - Le bon Pomey a passé la soirée d'hier avec moi. - Je dois vous avouer que je suis d'une humeur de chien (de Pégase) - et que je dis toutes sortes d'impertinences à Paris et à mon misérable corps, toujours enchanté d'accrocher quelque vilenie. Enfin, Dieu merci, vous et les vôtres - vous vous portez bien - c'est là une immense consolation. - Embrassez de ma part les enfants. - Je vous serre la main bien fortement, je salue...
3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 3 (15) июня 1868 г.
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Часть текста: le bon Pietsch à la gare - nous nous sommes embrassés et j'ai dû commencer mes récits de Bade dans le fiacre... J'ai mal dormi, pour bien dire, je n'ai pas dormi du tout et je me sens très fatigué. J'ai essayé de faire les traductions russes des romances, j'ai rêvé à des librettos 2 -- impossible! Jusqu'à Francfort j'ai eu dans le même wagon que moi un monsieur russe de Pétersbourg que je connais et après Francfort la muse n'a pas voulu souffler... Elle soufflera. Le dîner à Francfort a été horrible - j'ai pensé à vous tout le temps - mais encore plus spécialement vers 5 heures, comme je l'avais promis - j'ai soupe à Güntershausen... Tous les hôtels sont pleins à Berlin et on m'a donné une chambre assez sale. Quand j'en ai dit deux mots au Kellner en lui montrant des taches sur la muraille, il m'a dit: "Oh! das ist nichts! Da sind wahrscheinlich schmutzige oder schweissige Hände gewesen..." J'ai trouvé la consolation "peu suffisante", comme dit Naïna 3 . Je n'ai pas besoin de vous dire combien j'ai pensé, combien je pense à Bade. Je ne serais heureux que quand le le reverrai, èa c'est bien sûr. Midi. Je viens de déjeuner avec Pietsch et il va m'entraîner dans un tourbillon de visites, etc. Je crains de n'avoir plus un moment à moi et je vous envoie cette lettre dès à présent. Mentzel est malheureusement à Paris. Lessing est déjà venu me voir...