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Cлово "FOSSE"


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1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 16, 17, 18, 19 (28, 29, 30, 31) июля 1849 г.
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2. Тургенев И. С. - Тургеневой Полине, 6(18) августа 1860 г.
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3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 30 июня, 1 июля (12, 13 июля) 1849 г.
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Примерный текст на первых найденных страницах

1. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 16, 17, 18, 19 (28, 29, 30, 31) июля 1849 г.
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Часть текста: 28 juillet 49. Bonsoir, Madame, guten Abend, theuerste, liebste Freundin. 10 h. 1/2 du soir. - J'inscris ces mots avec une certaine fierte. Vous voyez qu'on ne se couche pas avec les poules. Je viens de faire un tour de parc. Il fait une belle nuit, une quantite incroyable d'etoiles. Les grandes, celles dont la lumiere est bleue, et qui ont l'air de cligner des yeux, font bien autour de la cime des peupliers tandis que la lune regarde a travers les branches noires. A l'heure qu'il est vous chantez, car j'imagine qu'on va donner "Le Prophete" trois fois par semaine. Vous verrez que votre succes ne fera que croitre et embellir comme a Paris. J'espere que vos collaborateurs se tiennent mieux maintenant 1 . Pour en revenir a mes etoiles, vous savez qu'il n'y a rien de plus commun que de les voir inspirer des sentiments religieux; du moins c'est ce qu'on trouve dans tous les livres d'education. Eh bien! je vous assure que ce n'est pas la l'effet qu'elles produisent sur quelqu'un qui les regarde simplement et sans parti pris. Les milliers de mondes, jetes a profusion dans les profondeurs les plus reculees de l'espace, ne sont autre chose que l'expansion infinie de la vie, de cette vie qui occupe tout, penetre partout, fait germer sans but et sans necessite tout un monde de plantes et d'insectes dans une goutte d'eau. C'est le...
2. Тургенев И. С. - Тургеневой Полине, 6(18) августа 1860 г.
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Часть текста: elle ne t'a pas devant ses yeux; et quant à ce qu'elle t'a dit sur ton retour en Russie, sur la nêcessitê pour toi d'apprendre le russe - un instant de rêflexion te montrera les raisons de la conduite que j'ai suivi jusqu'à prêsent. Il faut - hêlas! - que tu restes Franèaise, en tâchant de l'être aussi peu que possible 2 . Je te conjure de ne pas te laisser distraire de ton tra-vail, malgrê "la lassitude inconcevable t la faiblesse inimaginable" qu'il laisse après soi. Puisque dans ta pension tu n'es entourêe que d'ennemies comme Daniel dans la fosse aux lions 3 -- (qu'as-tu fait, bon Dieu! pour accumuler sur ta tête tant d'inimitiês farouches) - profite-s-en pour te livrer à l'êtude du piano, en attendant que tu ailles à Courtavenel avec moi - ce qui aura lieu le 2 ou le 3 septembre 4 . Il continue à faire un temps affreux - mais je vais bien. J'êcris à la C-sse Lambert pour la remercier de ses bontês... Dis-lui mille choses aimables de ma part, toi aussi - ainsi qu'à son frère à et à Mme Wêriguine. Je t'embrasse avec tendresse. Ton père J. Tourguêneff. Перевод с французского:   Вентнор. 18 августа 1860. Моя дорогая Полинетта, твое письмо меня очень порадовало: я рад, что графиня Ламберт полюбила тебя 1 ; она несомненно одна из самых лучших женщин в мире. Боюсь только, как бы она не избаловала тебя, лаская чрезмерно. Все же я надеюсь, что ты останешься благоразумной. Оцени же мою вежливость! Что касается г-жи Веригиной, то не стоит особенно прислушиваться к ее словам; это также очень добрая женщина, но она думает только о развлечениях и о том, чтобы за ней хоть чуточку поухаживали: поэтому она так любезна со всеми; тебе не следует воображать, будто все, что она...
3. Тургенев И. С. - Виардо Полине, 30 июня, 1 июля (12, 13 июля) 1849 г.
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Часть текста: 1 июля (12, 13 июля) 1849. Куртавнель   Courtavenel. Jeudi matin, 12 juillet 49.   Mo voila donc a Courtavenel, sous votre toit! Nous sommes arrives ici hier soir, par un temps superbe. Le ciel etait d'une serenite admirable.   Les 'feuilles des arbres avaient un eclat a la fois metallique et huileux, la luzerne paraissait frisee sous les rayons obliques et rouges du soliel. Il y avait une foule d'hirondelles au-dessus de l'eglise de Rozay; elles se posaient a chaque instant sur les ferrures de la croix, en ayant soin de tourner leur poitrine blanche du cote de la lumiere.   J'esperais une lettre et je regardais le long de la rue si le l'acteur ne m'en apportait pas une. Mais il n'y avait que le journal d'arrive.   Courtavenel me parut assez endormi; l'herbe avait pousse sur les petits chemins de la cour; l'air dans les chambres etait 1res enroue (je vous assure) et de mauvaise humeur; nous le reveillames. J'ouvris les fenetres, je frappai les murailles comme je vous vis le faire une fois; j'apaisai Cuirassier, qui, selon son habitude, s'elancait sur nous avec la ferocite d'une hyene, et, quand nous nous mimes a table, la maison avait deja repris son bon air bienveillant et hospitalier. Ce matin, le parc est aussi riant que jamais, et les joncs dans le fosse se balancent aussi agreablement que toujours, sans se douter que dans peu de temps, ils vont...